Programme Grepaco

Programme Grepaco2018-05-20T13:16:55+00:00
31 mai
1 juin

Jeudi 31 mai 2018

8h30

Accueil des participants

9h00

Ouverture du colloque (Comité et Présidence)

9h15

Conférence Plénière du Professeur Joël Swendsen (CNRS-EPHE)

Les paradigmes de recherches traditionnels du laboratoire ou de l’hôpital sont caractérisés par plusieurs limites méthodologiques qui empêchent l’étude directe des phénomènes psychologiques impliquant les émotions, les comportements et le fonctionnement cognitif. Ses limites s’expliquent par le fait que les paradigmes traditionnels sont mieux adaptés à l’étude de différences interindividuelles, tandis que la recherche sur les mécanismes ou processus psychologiques nécessite des analyses de la variance intra-individuelles. Les technologies mobiles peuvent surmonter ces obstacles grâce à leur capacité d’étudier des phénomènes intra-individuels et hautement dynamiques dans les contextes écologiquement valides de la vie quotidienne. Cette présentation abordera brièvement les bénéfices de ces méthodes ainsi que les aspects techniques de leur utilisation dans la recherche clinique. Ensuite, trois illustrations différentes de cette approche seront présentées concernant la réactivité émotionnelle et le risque de dépression, les déclencheurs des symptômes psychotiques chez les patients atteints de schizophrénie et le rôle des activités de la vie quotidienne dans le fonctionnement cognitif des personnes âgées. Si ces méthodes ont révolutionné la recherche lors de la dernière décennie, leur application à la prise en charge des patients est plus complexe et exige un regarde critique concernant les dérives potentielles liées à leur diffusion dans la population générale.

10h15 – 10h45

Flash Talks : présentation des posters

10h45 – 11h15

Pause-café

11h15 – 12h15

Session orale 01

  1. Pensées répétitives négatives, régulation émotionelle et inhibition : une étude avec ecological momentary assessment (Monika Kornacka, Céline Douilliez, Piotr Napieralski, et Izabela Krejtz)
  2. SWITCH : Une intervention plurifactorielle visant les déficits motivationnels dans la schizophrénie (Bénédicte Thonon, Frank Laroi)
  3. Binge-watching engagement as determined by motivations, impulsivity and emotional reactivity: A cluster analytic approach (Maèva Flayelle, Pierre Maurage, Claus Vögele, Laurent Karila & Joël Billieux)

12h30

Déjeuner collectif et session posters

14h30

Conférence Plénière du Professeur Sylvie Blairy (Université de Liège).

La dépression s’accompagne d’une inertie comportementale. L’activation comportementale est un processus thérapeutique centré sur des tentatives d’augmenter les comportements susceptibles de mettre le client en contact avec des contingences environnementales renforçantes et d’améliorer sa situation en terme de pensées, humeur et qualité de vie. Les programmes d’activation comportementale incluent 3 stratégies principales qui sont le relevé des activités, la planification d’activités et un travail de réflexion sur les valeurs du sujet. Après un bref rappel des fondements théoriques de ce processus thérapeutique, une revue de la littérature empirique sur l’existence de liens entre la symptomatologie dépressive et les différents outils de l’activation comportementale sera présentée.

15h30 – 17h

Symposium

« Autour de la phénoménologie de la dépression : Biais attentionnels, réactivité émotionnelle, perfectionnisme et satisfaction environnementale » organisé par Aurélie Wagener.

Dès 20h00

Soirée conviviale au restaurant « Vin sur Vin ».

Réservation via le formulaire d’inscription.

Vendredi 1er juin 2018

9h

Accueil des participants

9h15 – 9h55

Session orale 02

  1. Le conditionnement par la peur réduit les consommations d’alcool chez les étudiants ayant une consommation à risque (Nina Tello & Armand Chatard)
  2. Impact de la consommation d’alcool sur le controle inhibiteur: Une étude de potentiels évoqués (Elisa Schröder, Salvatore Campanella)

9h55 – 10h10

Pause-café

10h10 – 11h10

Conférence Plénière du Docteur Kerstin Brinkmann (Université de Genève).

La dépression est un trouble qui est souvent associée à un manque de motivation. Après une brève introduction sur le concept de motivation, je vais me focaliser sur la question du déficit motivationnel en cas de dépression et montrer que cela dépend non seulement de la sévérité du trouble, mais aussi du contexte. En me basant sur la théorie de l’intensité de la motivation (Brehm & Self, 1989) et des mesures cardiovasculaires de l’effort (Wright, 1996), je vais présenter des études récentes sur la mobilisation de l’effort des personnes avec dépression clinique et sous-clinique. Ces études montrent premièrement que des personnes avec dépression sous-clinique mobilisent bien de l’effort pour des tâches plutôt faciles ou de type « faites de votre mieux », mais se désengagent dans des tâches plutôt difficiles. Deuxièmement, les personnes avec dépression clinique et sous-clinique se disent moins motivées par des récompenses monétaires et non-monétaires, mobilisent moins d’effort pour les obtenir et montrent moins d’affect positif quand elles les obtiennent. Cependant, les personnes avec dépression clinique et sous-clinique semblent sensibles aux punitions et montrent de l’affect négatif en cas de résultat négatif, mais ne mobilisent pas le même effort pour les éviter comparées aux personnes contrôle. Finalement, des récompenses assez élevées suscitent de la mobilisation de l’effort chez les personnes avec dépression sous-clinique. Ensemble, ces résultats soulignent qu’il ne s’agit pas d’un déficit motivationnel général, mais que cela dépend de la difficulté de la tâche, de la valence et de la valeur d’une conséquence et de la sévérité des symptômes.

11h10 – 11h30

Pause-café

11h30 – 12h30

Présentation et discussion des projets collaboratifs

12h30 – 13h00

Remise du prix du meilleur poster et clôture du colloque

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