Laurence Bouquiaux
Mathématicienne et philosophe, elle enseigne la philosophie des sciences et l’histoire de la philosophie moderne à l’Université de Liège. Ses recherches actuelles portent sur les relations entre science et métaphysique au dix-septième siècle, en particulier dans l’œuvre de Leibniz.
Aurore Compère
Vinciane Despret
Philosophe et psychologue, Vinciane Despret enseigne à l’Université de Liège. Influencée par le travail des éthologues, puis par la philosophie des sciences, en particulier par les approches d’Isabelle Stengers et de Bruno Latour, elle se propose dans ses recherches de suivre les scientifiques sur leurs terrains, dans leur pratique, et de comprendre comment ils rendent leurs objets d’études intéressants. On lui doit de nombreux ouvrages, parmi lesquels Quand le loup habitera avec l’agneau (2002), Que diraient les animaux si… on leur posait les bonnes questions ? (2012), Au bonheur des morts (2015), Le Chez-soi des animaux (2017).
Charlotte Gauvry
Charlotte Gauvry est chargée de recherche FNRS à l’Université de Liège. Ses recherches se situent à la croisée de l’histoire de la philosophie austro-allemande et de la philosophie contemporaine du langage et de l’esprit. Elle se présente volontiers comme « wittgensteinienne ».
Marc-Antoine Gavray
Chercheur du FNRS, président de la Société belge de philosophie, il enseigne à l’Université de Liège l’histoire de la philosophie de l’antiquité. Il mène des recherches sur deux fronts, aux deux extrêmes de la philosophie antique. D’un côté, il étudie les relations entre Platon et les sophistes, tant sur des questions épistémologiques que de philosophie politique. De l’autre, il s’occupe de philosophes néoplatoniciens dits « tardifs » (au vième siècle de notre ère), tels que Damascius, Simplicius et Jean Philopon, dont il étudie le système métaphysique. Quand il sort la tête de ces textes poussiéreux, il s’emploie volontiers à sortir la philosophie de l’univesité.
Martin Georges
Inspiré de Socrate et des nouvelles pratiques philosophiques, Martin Georges, philosophe issu de l’ULiège, a récemment ouvert à Bruxelles un cabinet de consultation pas banal, puisqu’il s’agit de consultations philosophiques !
Caroline Glorie
Doctorante ARC GENACH (Genèse et actualité des Humanités critiques. France-Allemagne, 1945-1980) au département Médias, Culture et Communications de l’Université de Liège, membre du Gender Feminist Lab, elle mène actuellement une étude généalogique et critique des conceptualisations de l’espace public qui se trouvent dans la Théorie critique. Son projet est de problématiser les formes du public à l’aide de Walter Benjamin, Oskar Negt et Hans-Magnus Enzensberger, en suivant l’hypothèse suivante : l’approche critique proposée par ces auteurs consiste à prendre en considération une dialectique toujours à l’œuvre entre différents espaces publics, ainsi qu’entre des formes hétérogènes qu’ils peuvent prendre.
Bruno Goosse
Bruno Goosse est artiste et enseignant à l’Académie royale des Beaux Arts de Bruxelles. Depuis une expérience d’écriture de textes juridiques qui l’a marqué, son travail porte sur la manière dont la contrainte, qu’elle soit textuelle, imaginaire ou institutionnelle, et ses montages fictionnels, conditionnent notre rapport au réel, à l’image et à l’art. Il a publié récemment Classement diagonal aux éditions La lettre volée.
Anne Herla
Bruno Leclercq
Professeur de Philosophie analytique et de Logique à l’Université de Liège, ses recherches s’inscrivent dans le domaine des théories de la connaissance en philosophie contemporaine (logique, philosophie du langage, philosophie analytique, phénoménologie).
Julien Pieron
Professeur de métaphysique et de théorie de la connaissance à l’Université de Liège, il mène un travail enraciné dans l’étude de la philosophie kantienne et de l’ontologie phénoménologique, qui s’inscrit dans le double héritage de la philosophie des normes issue de l’épistémologie historique française (Bachelard, Canguilhem, Foucault) et de la métaphysique constructiviste développée dans le sillage de l’anthropologie des sciences et de l’épistémologie féministe (Bruno Latour, Isabelle Stengers, Donna Haraway). Par ce biais, il vise à faire dialoguer ces deux traditions afin de questionner et de redéfinir le geste critique, et d’ouvrir des perspectives inédites de couplage entre métaphysique, enquêtes de terrain en sciences sociales, et pratiques esthétiques de mise en forme et en récit.